Harlow Griggs

le 09/03/2012

Dissertation

Je ne serais jamais ce que les autres veulent que je sois, je serais toujours moi, un pronom qui est singulier, un pronom qui me correspond car je ne veux en aucun cas qu'on me dise comment vivre ma vie.
Je n'ai pas une vie parfaite et je le sais parfaitement, d'ailleurs m'a souvent tourner le dos. Étant petite je croyais au conte de fée, aux histoires de princesses où tout est beau et magique mais très vite j'ai changée d'avis. La raison de ce changement a été la mort de mes parents, je n'avais que 13 ans à l'époque et ça été pour moi, l'effondrement totale de ma vie, je n'avais plus aucun repère, il y avait comme un vide en moi. Dans mon malheur, j'ai eu la chance de ne pas être séparée de mon frère qui lui n'était âgé que de 16 ans à la mort de nos parents, il a été pour moi un réelle réconfort, à ses côtés, mon monde arrivait à survivre, j'arrivais à survivre mais j'avais quand même la peur de me retrouvé ailleurs, dans un endroit que je ne connaissais pas quand on m'a appris que ce serait ma Tante, la sœur ainée de ma mère qui deviendrait notre tutrice légale, celle-ci habitait les Etat-Unis, j'étais vraiment déconcerté face à l'image d'un déménagement dans un lieu où je ne connaîtrais personne. Mais par chance, ma tante n'a pas voulu que nous soyons séparé autant mon frère que moi, de nos origines, de notre environnement, de notre pays où nous avions bâtis tout nos souvenirs. Il était vraiment dure pour moi de vivre sans la présence de mes parents, chaque soir, je regardais la porte d'entrée espérant les voir apparaître, les voir rentrer du travail, et nous embrasser. Mais chaque soir, rien ne se passait, je restais dans ma déception. Je ne vous compte pas le nombre de journée que j'ai passé à regardé des albums photos, assise sur mon lit, à me ressasser tous les bons moments qu'il y avait pu avoir, à me rappeler comment il était. Mon père était toujours à me chouchouter, j'étais sa princesse, il voulait toujours savoir ce que j'avais fais dans ma journée, il s'intéressait vraiment à la vie des ses enfants. Ma mère quant à elle, était une femme très ambitieuse, et elle mettait beaucoup d'ambition en nous, elle voulait que mon frère devienne médecin car elle savait que c'était fait pour lui, car depuis tout petit, il était dévoué aux gens, une qualité des plus importante pour un médecin disait-elle. Ma mère me disait sans cesse que je serais comme elle plus tard, car j'étais ambitieuse tout comme elle l'était, que j'avais son caractère et que dans la vie je pouvais faire que je voudrais, que tout me tendrais la main, si je le voulais vraiment, mais j'ai décidé de suivre ses traces et de devenir professeur de littérature car c'est vraiment ma passion, une passion que ma mère m'a transmise quand elle me lisait toutes ses contes et histoires en tout genres. Et je veux à mon tour apporter le plaisir de la littérature, de montrer aux gens un moyens de s'évader.
Pour la question, qui je suis aujourd'hui. Je dirais que je suis une fille qui essaye de reconstruire et je peux vous assurer que c'est loin d'être facile qu'il me faudra beaucoup de temps pour être complètement heureuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que ma vie est encore parsemés de taches noirs. Des taches difficiles à faire partir. J'ai l'impression d'être une charge pour mon frère même si il ne le dit pas et il ne le montre pas, je le sens. La mort de nos parents nous ont vraiment rapproché, même si nous avions des conflits, il reste la personne la plus important de toute ma vie, sans lui, je ne serais rien, si je venais à le perdre, je ne survivrais pas. Et pourtant, je vis avec cette peur de le perdre constamment, même si il l'ignore, je sais qu'il se drogue et j'ai vraiment peur pour sa vie, il se sent responsable de moi sans se rendre compte que j'ai grandis et que je peux me débrouillé seule.

Aujourd'hui, ce qui m'évite de craquer, c'est que je veux que mes parents soient fiers de moi et que mon frère puisse enfin respirer et arrêter de vouloir absolument s'occuper de moi......